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Mille petits riens / Jodi Picoult

Suggestion : roman

… une histoire de racisme comme il s’en passe tant aux Etats-Unis, de nos jours encore… (celle-ci se situe sous la présidence d’Obama).

Ruth Jefferson, une infirmière accoucheuse expérimentée, exerce son art depuis une vingtaine d’années dans le service d’obstétrique de l’hôpital de sa ville. Elle se voit interdire de donner les soins prescrits à un nouveau-né, prénommé Davis, ainsi qu’à sa mère, Brittany. Les jeunes parents Bauer refusent qu’une infirmière noire les touche. Ce sont des suprémacistes qui prônent la supériorité de la race blanche et l’extermination de tous ceux qui n’ont pas leur couleur de peau. Ce sont des néo-nazis qui vouent un culte à Hitler, des skinheads qui, le soir venu, descendent en ville armés jusqu’aux dents pour “casser du Black”.

Ruth est offusquée. A la suite de sa circoncision, le bébé Davis est en proie à la suffocation. Le personnel du service étant mobilisé en salle d’opération pour une césarienne urgente, Ruth se trouvait chargée de simplement surveiller l’enfant après l’opération. Pour sauver le nourrisson, Ruth lui fait un massage cardiaque mais il succombera après l’intervention des médecins urgentistes. Turk, le père, et Brittany accusent Ruth d’assassinat et portent plainte. Ruth perd son travail et doit affronter les tribunaux. Une jeune avocate blanche, commise d’office, Kennedy Mc Quarrie, trouve là sa première plaidoirie devant une cour d’assises. Elle veut défendre cette cause en faisant totalement abstraction de l’aspect racial de celle-ci. Ruth n’est pas d’accord.

Ce roman choral à trois voix (celle de Ruth, de Turk et de Kennedy) nous montre que le racisme est bien souvent constitué de “mille petits riens“ qui ne nous apparaissent plus comme de la ségrégation tant ils sont ancrés dans nos pensées, nos paroles, nos gestes quotidiens.

Ruth sera-t-elle acquittée? Pour le savoir, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Malgré sa longueur (plus de 500 pages), cette fiction se lit très aisément tant le style est fluide; et même si l’épilogue semble un peu “too much”, cette lecture reste très édifiante!

(Colette)

 

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